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Lookin'Down
3 février 2008

Pathétix !

asterixOn ne va pas tourner autour du pot : Astérix aux Jeux Olympiques, tout le monde en parle... et principalement en mal ! Je n'aime pas tirer sur une ambulance, mais il faut avouer qu'on comprend bien pourquoi, après avoir vu le film ! Voilà un blockbuster à la française destiné à plaire au plus grand nombre, sans aucune originalité. Alors en effet la salle est pleine, mais j'espère quand même que le public ne sera pas dupe face à ce sous-produit du cinéma (vous me direz, Stone & Charden ou bien Le Bigdil, sous-produits dans leurs domaines respectifs ont eu du succès... fin du HS).

Revenons au navet de l'année (même si elle est loin d'être finie et qu'on a le temps d'en voir d'autres, je vous l'accorde). Astérix au cinéma, c'est à peu près tout et son contraire : le premier épisode fut un désastre, le second opus une véritable merveille. Le troisième essaie de se situer entre les deux, mais n'arrive qu'à égaler le numéro 1 par sa nullité. L'histoire, pour la résumer : c'est Stéphane Rousseau qui veut choper la fille de la pub Alice (vous savez, wouhouuuuuuuu ! qu'on a d'ailleurs envie de chanter dès qu'elle est à l'écran). Mais comme Benoit Poolvoerde, qui en plus de vouloir tuer Alain Delon, veut aussi serrer la donzelle, ils doivent se mesurer lors des Jeux Olympiques d'Elie Sémoun. Du coup Clovis Cornillac, Gérard Depardieu et Franck Dubosc l'accompagnent.

Si j'utilise les noms des acteurs au lieu des personnages, c'est bien parce qu'on assiste à un défilé de VIP qui n'interprètent aucun rôle tellement on est loin de l'esprit de la BD (qui était tellement présent dans le film de Chabat). Alors déjà on regrettera la disparition de Christian Clavier à qui Astérix collait à la peau. Cornillac n'est pas mauvais, il n'est juste "pas à sa place". Les tribulations de Poolvoerde, en véritable one-man show, ne prêtent pas à rire, pas plus que le rôle "d'auto-dérision" de Delon, totalement à côté de la plaque. Le casting est vraiment mauvais, les personnages secondaires inintéressants et ne permettant pas aux acteurs de les rendre comiques (José Garcia, par exemple, dont le génie est gâché dans un rôle abrutissant). Seul Alexandre Astier (le mec de Kaamelott) réussit à tirer son épingle du jeu.

Rajoutez à cela un scénario totalement nul, un manque de rythme évident et un film deux fois trop long (l'envie de piquer du nez survient plusieurs fois...), des gags ultra-prévisibles dont très peu vous ferons décrocher un sourire, des effets spéciaux dignes des années 80, et vous obtiendrez ce film sans saveur dont on se demande vraiment où est passé le budget (le salaire des protagonistes excepté, bien entendu...). Alors, oui, les 10 dernières minutes du film sont drôles, car elles se rapprochent de l'esprit de "Mission Cléopâtre". Mais elles tombent comme un cheveu sur la soupe, et du coup c'est le choc ! On ne comprend plus vraiment l'esprit de ce film...

Allez j'en ai déjà trop parlé, vivement la prochaine séance de ciné, que j'aille voir un vrai film !

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