Suite et Fin...
Imaginez un vieil ami que vous n'avez pas vu depuis longtemps. Un ami d'enfance par exemple. Celui qui a été votre confident, la personne avec qui vous avez passé le plus de temps. Celui qui vous comprenait, qui vous aidait quand vous n'alliez pas. Vous étiez tout pour lui, mais il était surtout tout pour vous. Et puis les aléas de la vie vous séparent de lui. Vous le retrouvez des années plus tard, tout à fait par hasard, à un moment où vous ne l'attendiez pas. En quelques minutes vous parlez et vous rappelez du temps passé ensemble. Et vous vous rendez compte que vous n'avez plus rien à voir avec lui... Vous êtes différent aujourd'hui, et votre liaison d'époque n'a plus aucun sens à l'heure actuelle. Alors vous vous dites au revoir, sans échange de numéro. Un simple au revoir, façon de se dire "Merci d'avoir été là quand il fallait. Tu restes au fond de mon coeur, même si nos chemins se séparent à présent... Aujourd'hui, nous n'avons plus besoin l'un de l'autre".
La comparaison est peut-être un peu osée... Mais c'est totalement ce que je viens de ressentir en retombant sur ce blog... Il est né par besoin, davantage que par envie. Il m'a aidé à progresser, à avancer. Il m'a permis de coucher ce que j'avais sur le coeur, de pouvoir n'être lu que par moi-même (ou presque...). Il a été tellement proche de moi que j'avais le sentiment de ne pas pouvoir continuer sans y laisser l'empreinte de mes sentiments.
Il était comme ces choses qu'on ne finit pas. Elles restent en plan, incomplètes, attendant qu'on s'y penche à nouveau... Je l'avais oublié, délaissé. Par manque de temps, par manque d'envie, parce que la vie change. Et je me rends compte que le dernier post n'est plus du tout cohérent avec ce que je ressens, 8 mois après. Ma vie n'en est plus là. Elle a changé. Bien plus que je ne le pensais. Je me sens bien. Je me sens mieux. J'ai considérablement avancé, et ma vie d'aujourd'hui est incomparable à celle décrite dans les pages précédentes.
Je me devais de tourner la page. De fermer ce chapitre. Alors quoi de mieux qu'une nouvelle année pour de nouveaux objectifs, un nouvel état d'esprit, et de nouvelles bases ? Après une année noire, 2008 a été une année vide. Comme une traversée de pont dans le brouillard, on ne se rend compte l'avoir passé qu'une fois arrivé sur l'autre rive. Et parfois on y trouve des petits et grands bonheurs, qui nous suivront pour la suite...
Je te devais ce dernier post à toi aussi, plumy. Je t'embrasse fort.