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Lookin'Down
25 février 2008

Paname, paname, paname...

parisOn entend beaucoup parler du dernier Klapisch, Paris. Un film sur une ville, à l'habitude du cinéaste à qui l'on doit par exemple un superbe hommage à Barcelone. Un film qui brosse le portrait de plusieurs personnages de la capitale, dont les vies se téléscopent, se frôlent, s'entremêlent, ou ne se croisent jamais. Malade incurable, quadragénaire dépressif, divorcé amoureux, femme seule... Certains déploreront le manque d'histoire, il est vrai qu'il n'y en a pas. Ou plutôt il y en a plein ! Des bribes, des morceaux de vie, des destins différents. En bref, un éclectisme perturbant, à l'image des parisiens : personne ne l'est vraiment.

On y voit enfin une vision différente de Paris, loin du tourisme abrutissant. Un Paris enfin plus terre à terre, plus pragmatique, plus authentique aussi. Toutefois, le film est aussi à l'opposé de ce qu'on ressent à Paris, loin du stress et de la rapidité excessive de ses habitants, en nous surprennant par sa lenteur ! Des temps morts parfois longs, inutiles et agaçants. Ce sentiment aussi d'avoir l'impression de rater quelque chose pendant ces mêmes temps morts. Sentiment encore une fois ressenti fréquemment dans la vie parisienne, au final...

Pour résumer, un bel aperçu sur ce bouillonnement qui règne à Paris, mais le film ne vaut vraiment pas tout le tapage qui est fait autour... A noter aussi que la bande-annonce n'est pas vraiment représentative : très larmoyante alors que le film amène quelques rires bien placés. Pourtant soutenu par d'excellents acteurs : Romain Duris (que je n'aime pas mais on s'en fout), Juliette Binoche sublime, Luchini très juste, et puis tant d'autres aussi excellents tels que Dupontel, Cluzet, Lellouche... Mais la mayonnaise peine à prendre, et c'est bien dommage...

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